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12 décembre 2015 6 12 /12 /décembre /2015 18:51

Mercredi dernier, à la bibliothèque, Monique LF nous expliquait tout le plaisir qu'elle trouve avec les romans de Françoise Bourdin, c'est pourquoi j'ai voulu la présenter en quelques lignes ...

 

Cette romancière qui écrit depuis plus de 44 ans a un joli palmarès à son actif : 42 romans publiés à ce jour ! Elle fait même partie depuis 4 ans du palmarès des 10 écrivains les plus lus de France (voir le palmarès 2014 ici) !

 

Elle est née à Paris en 1952, dans une famille célèbre : son père Roger Bourdin et sa mère Géori Boué étaient de grandes stars lyriques et chantaient sur les plus grandes scènes internationales... Il restait peu de temps à consacrer à leurs filles... Leur mère quitte le domicile familial lorsque les filles sont encore très jeunes (8 et 11 ans)...

Françoise rêvait elle aussi d'une vie exceptionnelle. A 15 ans elle se passionne pour les chevaux de courses jusqu'à devenir cocher. Elle en a encore la sveltesse ! Après le décès de son ami dans un terrible accident de cheval, ce sont les voitures de courses qui prennent le relais...

Mais la mort violente à laquelle a assisté Françoise l'a marquée ... C'est sans doute aussi pour y trouver un réconfort qu'elle se lance dans l'écriture

Ses romans sont souvent des histoires de famille (une façon comme un autre de récréer la sienne ?) et chaque roman a un nouveau cadre et une ambiance très particulière : c'est le domaine de la course automobile pour "Au nom du père", ou celui d'une distillerie en plein cœur de l'écosse pour "D'eau et de feu" et "A feu et à sang". D'autres ouvrages sont tournés vers le monde viticole "Les vendanges de Juillet".

Ce dernier roman a d'ailleurs été adapté pour la télévision comme plusieurs autres ouvrages de l'auteur ("Terre indigo" ou "De vagues herbes jaunes" ....).

A une journaliste du Progrès qui lui demande pourquoi elle est si peu connue alors qu'elle vend près d'un demi million de livres par an, l'auteur répond :

"Parce qu’il y a en France un vrai mépris pour la littérature populaire, ce qui est exaspérant parce qu’en fait, tout le monde adore les sagas familiales. Troyat, Druon, Bazin en ont écrit. C’est odieux, et oui, j’ai ressenti de l’amertume de constater que les critiques ne voulaient même pas lire mes livres. Mais les choses se sont inversées. J’ai un lectorat heureux, fidèle et je préfère cela à cinq journalistes parisiens prétentieux. Tant pis pour eux."

Si vous voulez découvrir ses romans, d'une lecture facile et agréable, rendez vous à la bibliothèque !

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