Laurent Gounelle est l'auteur de ce livre qui se lit comme un court roman tout en distillant de vrais pistes de réflexions sur la vie et notre pouvoir de la changer !

« L’homme qui voulait être heureux », est son premier roman. Il a été publié en 2008, et s'est rapidement imposé comme un best-seller.

Sur son site, l'auteur donne quelques informations intéressantes sur la genèse du livre :

http://www.laurentgounelle.com/index.php/livres/l-homme-qui-voulait-etre-heureux

Imaginez...
Vous êtes en vacances à Bali et, peu de temps avant votre retour, vous consultez un vieux guérisseur. Sans raison particulière, juste parce que sa grande réputation vous a donné envie de le rencontrer, au cas où...
Son diagnostic est formel : vous êtes en bonne santé, mais vous n'êtes pas heureux.
Porteur d'une sagesse infinie, ce vieil homme semble vous connaître mieux que vous-même. L'éclairage très particulier qu'il apporte à votre vécu va vous entraîner dans l'aventure la plus captivante qui soit : celle de la découverte de soi. Les expériences dans lesquelles il vous conduit vont bouleverser votre vie, en vous donnant les clés d'une existence à la hauteur de vos rêves.
Avec L'homme qui voulait être heureux, c'est tout un monde de possibilités nouvelles qui s'ouvre à nous à la lecture de cette histoire passionnante, où l'on découvre comment se libérer de ce qui nous empêche d'être vraiment heureux.

C'est un livre court et qui se lit très vite, mais en ce qui me concerne, il me donne envie d'y revenir, de le feuilleter et de réfléchir plus longuement ... Quels sont nos conditionnements qui nous empêchent d'être libres, comment nos pensées et nos actions sont fortement influencés par notre vécu, en particulier les relations que nous avons eu avec nos proches dans notre enfance...

Constat de notre conditionnement, mais également pistes de changement ! Oui nous avons le pouvoir d'agir sur notre vie, sur notre avenir en nous appuyant sur notre imagination et sur les autres ! Un livre à laisser entre toutes les mains !

Le 27 Janvier 1945, les soldats soviétiques libéraient le camp d'Auschwitz-Birkenau, en Pologne.

Dernièrement, j'ai dévoré le livre "Kinderzimmer". Cette histoire se déroule en Allemagne dans un autre camp de concentration, réservé aux femmes, celui de Ravensbrük. C'est une histoire INCROYABLE. En effet dans cet univers terrible, une jeune femme, se découvre enceinte.

Un livre dur où chacun se trouve confronté au pire, mais aussi à des pépites d'espoir ...

En 1944, le camp de concentration de Ravensbrück compte plus de quarante mille femmes. Sur ce lieu de destruction se trouve comme une anomalie, une impossibilité : la Kinderzimmer, une pièce dévolue aux nourrissons, un point de lumière dans les ténèbres. Dans cet effroyable présent une jeune femme survit, elle donne la vie, la perpétue malgré tout.

Un roman virtuose écrit dans un présent permanent, quand l’Histoire n’a pas encore eu lieu, et qui rend compte du poids de l’ignorance dans nos trajectoires individuelles.

L'éditeur Actes Sud explique la genèse de ce livre :

«D’abord, il y eut cette rencontre, un jour de mars 2010 : un homme de soixante-cinq ans se tient là, devant moi, et se présente comme déporté politique à Ravensbrück. Outre que c’est un homme, et à l’époque j’ignorais l’existence d’un tout petit camp d’hommes non loin du Lager des femmes, il n’a surtout pas l’âge d’un déporté. La réponse est évidente : il y est né. La chambre des enfants, la Kinderzimmer, semble une anomalie spectaculaire dans le camp de femmes de Ravensbrück, qui fut un lieu de destruction, d’avilissement, de mort. Des bébés sont donc nés à Ravensbrück, et quoique leur existence y ait été éphémère, ils y ont, à leur échelle, grandi. J’en ai rencontré deux qui sont sortis vivants de Ravensbrück, ils sont si peu nombreux, et puis une mère, aussi. Et la puéricultrice, une Française, qui avait dix-sept ans alors. C’était un point de lumière dans les ténèbres, où la vie s’épuisait à son tour, le plus souvent, mais résistait un temps à sa façon, et se perpétuait : on y croyait, on croyait que c’était possible. Cette pouponnière affirmait radicalement que survivre, ce serait abolir la frontière entre le dedans et le dehors du camp. Envisager le camp comme un lieu de la vie ordinaire, être aveugle aux barbelés. Et donc, se laver, se coiffer, continuer à apprendre, à rire, à chanter, à se nourrir et même, à mettre au monde, à élever des enfants ; à faire comme si. J’ai écrit ce roman pour cela, dire ce courage fou à regarder le camp non comme un territoire hors du monde, mais comme une partie de lui. Ces femmes n’étaient pas toutes des héroïnes, des militantes chevronnées, aguerries par la politique et la Résistance. Leur héroïsme, je le vois dans l’accomplissement des gestes minuscules du quotidien dans le camp, et dans ce soin donné aux plus fragiles, les nourrissons, pour qu’ils fassent eux aussi leur travail d’humain, qui est de ne pas mourir avant la mort. Mila, mon personnage fictif, est l’une de ces femmes. Kinderzimmer est un roman grave, mais un roman de la lumière.»

Je vous conseille fortement ce petit livre, qui malgré des passages difficiles (mais nous ne sommes que les lecteurs ... d'une histoire vécue par d'autres ! ) fait découvrir la réalité de ce camp ... On se retrouve dans un lieu qui n'a pas encore de nom, pas encore d'histoire ... La réalité parfois terrible y devient terriblement banale ... Un sentiment étrange et parfois dérangeant...

Et malgré tout, la vie a été la plus forte ...

J'ai lu récemment ce livre de Fredrik Backman, et j'aimerai vous faire partager ce coup de coeur!

Quatrième de couverture :
« Ove et le chat se sont rencontrés un matin à six heures moins cinq. Le chat a détesté Ove sur-le-champ. Le sentiment était plus que réciproque »

Dans le lotissement où il vit depuis quarante ans, Ove est connu pour être un râleur de la pire espèce. Mais depuis qu'il est sans travail, il se sent seul et inutile. Il erre dans sa maison, fait des rondes de quartier pour relever les infractions des habitants. Jusqu'au jour où, las de cette routine, il décide d'en finir. Corde au cou, debout dans le salon, il est prêt à passer à l'acte...
C'est sans compter l'arrivée de nouveaux voisins et d'un chat abandonné. Interrompant involontairement ses tentatives de suicide, ceux-ci vont peu à peu pousser Ove dans ses derniers retranchements et le ramener à la vie !
Tel un chat de gouttière amoché et craintif, à la fois drôle et touchant, Ove réveille l'instinct protecteur qui sommeille en chacun de nous. Mais attention, il griffe !

C'est le premier ouvrage (très réussi à mon avis) de cet auteur suédois rédigé en 2012. On y découvre Ove, vieux et râleur (comme l'indique le titre), un voisin bourru comme on rêve de ne jamais avoir ! Un vieux bonhomme insupportable pour les autres mais qui a le sens des principes ... et qui a décidé d'en finir avec la vie...

Mais alors qu'il tente de mettre fin à ses jours, une nouvelle famille débarque dans son voisinage et la jeune épouse Iranienne met quelques grains de sable dans ses projets... Sans compter le chat de gouttière qui échoue malencontreusement devant sa porte... Pourtant Ove ne recule devant rien pour repousser ces intrus ...

L'auteur met une pointe d'humour jusque dans le prénom du héros ... car Ove peut signifier "Celui qui mord" !

Une galerie de personnages, beaucoup d'émotions et de tendresse ... Et l'impression de comprendre ce vieux monsieur aigri ... les épreuves qu'il a traversé et que nous découvrons au fil des pages m'ont beaucoup touchées ... De l'émotion mais aussi beaucoup de rires car les situations sont souvent cocasses !

En résumé ? J'ai beaucoup aimé cette histoire ! Et vous ?

Si j'ai choisi de rester dans le thème de cette guerre, c'est à travers un livre qui ne nous parle ni des tranchées ni des combats.... Un éclairage particulier sur cette période ...

"La chambre des officiers" dont nous parle Marc Dugain, c'est cette pièce d'un hôpital parisien où Adrien, jeune officier, va passer la totalité de la guerre puis qu'il est touché par un obus dans les premières heures du conflit ...

Ce livre nous fait découvrir l'évolution des sentiments de ce jeune homme, ses doutes et ses interrogations ... tout en évoquant une phase méconnue de la guerre : celle des hôpitaux militaires. Adrien a été défiguré et à travers les soins qu'il reçoit, on voit tout un nouveau monde naître : la médecine réparatrice...

Ce livre m'a beaucoup touché. Je l'ai dévoré, emportée par l'histoire ! J'ai trouvé que Marc Dugain avait un style très agréable à lire, tout en restant simple et accessible. Un bon roman !

Quatrième de couverture
"La guerre de 14, je ne l'ai pas connue. Je veux dire, la tranchée boueuse, l'humidité qui traverse les os, les gros rats noirs au pelage d'hiver qui se faufilent entre les détritus informes, les odeurs mélangées de tabac gris et d'excréments mal enterrés, avec, pour couvrir le tout, un ciel métallique uniforme qui se déverse à intervalles réguliers comme si Dieu n'en finissait plus de s'acharner sur le simple soldat. C'est cette guerre-là que je n'ai pas connue."
Dans les premiers jours de 14, Adrien F, lieutenant du génie, est fauché par un éclat d'obus sur les bords de la Meuse. Défiguré, il est transporté au Val-de-Grâce où il séjournera cinq ans dans la chambre des officiers. Au fil des amitiés qui s'y noueront, lui et ses camarades, malgré la privation brutale d'une part de leur identité, révéleront toute leur humanité. De cette épopée dramatique, émouvante, mais drôle aussi parfois, on retiendra que des blessures naît aussi la grâce.

L'auteur a voulu raconter l'histoire de son grand-père, Eugène Fournier, "gueule cassée" qui, après la Grande Guerre, a repris son métier d'ingénieur et épousé Germaine, fille d'un tailleur juif de Varsovie. Leur fille fut la mère de Marc Dugain. (Source : Edition JC Lattes)

Mona nous fait partager son coup de cœur pour un roman qui l'a séduite, ainsi que sa mère ... Un roman qui est donc à la fois pour les ados et pour les adultes ...

C'est l'histoire de 2 adolescents. La jeune fille a un cancer du poumon. L'autre héros est un jeune homme en rémission. Durant tout le livre, l'auteur nous fait à la fois découvrir leur histoire d'amour et le quotidien d'une personne atteinte de cette maladie.

C'est un livre rempli d'émotions, qui vous fait passer du rire aux larmes d'une page à l'autre. Même si le sujet abordé peut rebuter, le livre est très joyeux !

J'ai adoré ce livre qui nous fait aimer la vie... et j'ai eu envie de le faire découvrir à plein de monde !

Note de l'éditeur :

Entre rire et larmes, le destin bouleversant de deux amoureux de la vie.

Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature.
Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.

• Élu « Meilleur roman 2012 » par le Time Magazine !
• Prix de L'Échappée Lecture 2014 de la Nièvre
• Prix du Jury littéraire Giennois 2014
• Prix Plaisirs de lire 2014, département de l'Yonne
• Prix des Embouquineurs 2014